Deux femmes

En souvenir de Mère Lutgarde Menétrey et Marguerite Bays.

Auteure : Josiane Haas

Alors qu’elle chante au chœur St-Michel, André Ducret  lui enseigne les bases de l’écriture pour la musique chorale. S’ensuivront de nombreuses collaborations avec le compositeur, au cours desquelles elle développe son goût pour les rythmes et les défis posés par les contraintes musicales. Après avoir enseigné le droit, Josiane Haas décide en 2010 de se consacrer entièrement à l’écriture. Depuis lors, elle élargit son expérience de parolière à de nouveaux musiciens et univers. Chansons oubliées (harmonisation Dominique Gesseney), Jean du voyage et Balade romontoise (musique Fabien Volery), Ponteo (musique Pierre Huwiler), E = aime c2 (musique Ivo Antognini) et La Croix du Sault (musique Jean-Louis Raemy) comptent parmi les suites chorales signées de sa plume.


Compositeur : Yves Piller

A sa sortie de l’Ecole Normale, en 1976, Yves Piller commence à diriger différents chœurs. Il crée alors le chœur La Rose des Vents et décide de compléter sa formation musicale au Conservatoire de Fribourg avec, entre autres professeurs, Oscar Moret. Il obtient le diplôme d’enseignement de la musique dans les écoles secondaires. Yves Piller écrira aussi bon nombre de chansons notamment sur des textes de Pierre Savary, Marie- Claire Dewarrat, Pascale Zermatten ou Anne-Marie Geinoz. Au début des années 80 a commencé un fructueux compagnonnage avec la complicité d’Emile Gardaz.


Texte

1. La fille du meunier
Et sa bonne marraine
Deux femmes, une amitié
Robuste comme un chêne.
Forgée par le silence
L’eau claire de l’enfance
Tournait pour le moulin
Chantait de bon matin.

Refrain :
Issues de la même terre
Pays de Glâne et de fougères
Deux femmes fortes, la même foi
Sous le regard de la Pièta.


2. Elles veillent alentour
Quand les autres s’égarent
La nuit comme le jour
Car rien ne les sépare.
Elles vivent les veilleuses
Elles vont devant joyeuses
Partagent le chemin
Ecoutent un chant divin.

Refrain :
Issues de la même terre
Pays de Glâne et de fougères
Deux femmes fortes, la même foi
Sous le regard de la Pièta.


3. Chacune a son jardin
Où palissent les roses
Qu’elles offrent pour nos deux mains
Un peu comme une pause.
Elles donnent du courage
Au monde, à son village
D’hier et d’aujourd’hui
Deux femmes, un vendredi.